Les aventures de la 709 !!!!!!!!!

Eh oui ça yest, c'est le grand retour des 709 sur leur forum adorés...(genre^)
Pour vous remettre dans le bain, je publie pour le compte de notre cher Angelos, ces quelques nouvelles de sa composition, que certains ont pu côtoyer sur Fessebouc... Enjoy guys!

Précisons que les personnes évoquées dans cette histoire son fictives et que toute ressemblance avec de vrais gens serait une pure coïncidence non voulue par l'auteur...

Chapitre 1 : le cours de mathématiques

C'était un vendredi matin apparemment normal pour la classe 709, il était 8 heures et le cours de mathématiques de monsieur D allait commencer. Tous se dirigeaint vers l'aile Est du lycée, et petit à petit la salle de cours se remplissait. L'on vit entrer Julien Assayag en premier pour qui l'heure était sacrée, ensuite ce fut une paire de Eva-Clémence qui s'assirent côte à côte, puis un Clément G. titubant, les mains pleines d'encre alors qu'il n'avait pas encore écrit.. Suivit Antoine Papin, d'humeur facétieuse comme de coutume et le couple mythique Jeff-Guillaume qui distrayaient leurs camarades par d'innombrables bouffonades.. 8 heures 05, monsieur D posa un pied timide sur le sol de la classe, jeta un regard hagard autour de lui, esquissant un sourire affable et alla rejoindre son bureau sans mot dire.
Maintenant arrivait le gros des troupes, prêtes à en découdre avec les nombres complexes : Thibault Guenat qui marchait sur les mains, Stéphane Zobier toujours prêt à faire une farce au premier venu, le célèbre couple Cosso-Tauzin qui ne séparèrent leurs lèvres qu'une fois contraints par une série de menaces émanant du bouffre professeur et Méryl Szpak faisant une révérance à ce dernier en guise de salut. Tous s'assirent dans le désordre et le brouhaha général, tandis que monsieur Debborgraeve, ne le voyant pas, fermait la porte sur Matthieu Guillouet qui arrivait toujours pile à l'heure. S'ensuivit un fracas terrible correspondant à la chute du bigleux professeur,que l'on vit le derrière coincé dans la poubelle, ce qui ne manqua pas de faire rire les élèves. Après s'être dégagé de ce piège fatal, il ferma la porte pour de bon et débuta son cours..
Mais à peine avait-il dit : "Quel est l'image du complexe 3+5i par la symétrie de centre O ?" que l'on toqua à la porte. 3 coups secs frappés à intervalles réguliers. Borguy s'interrompit et tourna la tête vers la porte "Mais qui pouvais-ce bien être ? Un anarchiste dissident qui voulait les prendre en otage? Ou bien un groupe terrostiste ayant des revendications à faire entendre sur le prix du café ?". Un frisson de frayeur parcouru l'homme aux lunettes et quelques gouttes de sueur commencèrent à perler sur son front; on retoqua de la même façon. Il ne dit mot mais s'avança d'un pas vers la porte qui lui paraissait soudain diabolique.
5 minutes s'étaient peut-être écoulées depuis que le premier coup s'était fait entendre et Borguy avait enfin réussi à poser sa main sur la poignée. On re-retoqua mais plus vivement cette fois. "L'être infernal qui se trouve derrière commence à s'impatienter, se dit-il, il vaut mieux que je tente le tout pour le tout".
Tout le monde était perplexe : "Mais que faisait cet imbécil de mathématicien véreux ?" fut la question qui traversa tous les esprits à la fois. Il compta jusqu'à trois dans sa tête et ouvrit promptement la porte. Alexandre Malfait et Laura Minet entrèrent alors tranquilement et s'assirent à la même table. "Que je suis bête, ils sont simplement en retard", pensa Borguy, et il avait raison.
Sur cette remarque on ne peut plus perspicace, il commença à expliquer la vectorialisation matricienne des nombres imaginaires purs, ce qui n'était bien sûr pas au programme du baccalauréat scientifique, mais quelle importance ? C'est alors que Lucas Olivès se réveilla de son hibernation du début de cours et qu'il décida de canarder le vieil homme avec son arme favorite : la sarbacane baveuse. Il arma son effaceur d'une boulette de papier, au préalable humectée de salive, et visa l'oeil gauche de son professeur. A ses côtés se trouvait un Thibault hystérique qui hurla sans prévenir : "Feu à vonlonté !!".
Cette éructation barbare sortit les trois-quarts de la classe de cette torpeur habituelle provoquée par les calculs. Sauf bien-sûr Gabriel Lukjanenko dont la tension artérielle frisait les 2.. C'est alors que le temps suspendit son cours : l'on vit très distinctement le projectile sortir du tube, glisser sur l'air et aller percuter le front de Borguy à pleine vitesse. Ce dernier fit alors un rictus pathétique qui se voulait colérique mais qui se fondit en une grimace gélatineuse et déclara d'une voix pateuse : "Quelle ingnominie infame !".
Il regarda alors Lucas qui prit derechef un air hypocrite accompagné d'un sourire angélique et ajouta : "Loïc Périlleux, venez à ma rescousse je vous prie".Le preux voileux s'exécuta aussi vite que possible et il vint éponger le front du son Maître Matheux à l'aide d'un Cleenex blanc comme neige. De l'arrière de la salle un energumène éhonté lança alors un "bizut" acéré qui frappa sa cible de plein fouet.
Lolo redressa son mètre quatre-vignt sept et serra les dents dans un grognement canin; mais Papy, qui n'avait pas perdu un instant de la scène se déroulant sous ses yeux, calma le jeu en ayant la bonne idée de faire faire un contrôle surprise type bac en 30 minutes à ses élèves. Le silence s'installa comme une chape de plomb et 15 minutes plus tard Matthieu rangea ses affaires et sortit en souriant. "Quelle simplicité" lacha t-il à tout va en regardant ses camarades d'un air méprisant.
La seule autre personne qui s'en sorti fut Manon dont la sagacité intellectuelle n'était plus à démontrer; quant au reste de la classe il comprit ce qu'avait été la Bérézina pour Napoléon.. Clément Cosso eut un accès de rage en butant contre une dérivée peu commode et il se mit à frapper la table du poing en bombardant tout ce qui l'entourait de jurons alors que Jeff et Gui s'adonnaient à leur unique moyen de s'en sortir : la triche collective. Ils déployèrent toute l'ingéniosité dont ils étaient capables et ce fut bientôt un véritable foire aux moyens de communication qui eut lieu dans la salle de cours.
Certains envoyaient des avions en papiers téléguidés, d'autres préféraient les pigeons voyageurs ou les lettres recommandées tandis que les férus de technologie exploitaient les capacités de leurs portables ou même le réseau wi-fi. Sans compter ceux qui utilisaient les bons vieux moyens ancestraux : le code morse, les cris animaliers, le télégramme ou même les messages codés. Le seul qui ne trichait pas était Clément G. trop absorbé par ses pensées pour remarquer qu'il y avait une feuille d'interro posée sur sa table. Quand il la remarqua, une vague de stress s'empara de lui et il fonça tête baissée vers les nombres complexes.
Monsieur D qui malgrè son apparente béatitude se doutait de quelque chose décida de piéger un élève et de le punir pour donner l'exemple. Et quand Clément demanda une cartouche d'encre il sauta sur l'occasion pour lui arracher sa feuille (vierge),le tancer vertement devant toute la classe et lui coller un zéro pointé.

Chapitre 2 : le cours d'anglais

Une fois que la sonnerie eut retentit, tous se ruèrent hors de la salle de torture intellectuelle pour aller dans celle du sadisme psychologique : la salle d'anglais tenue par la cruelle contremaîtresse dénommée M-chut! Cette dernière les attendait patiemment debout, un sourire sournois collé aux lèvres, et les saluait d'un "hello" suspicieux. Elle ne dit rien jusqu'à ce que le silence s'imposât de lui meme et alors le massacre commençait : si vous étiez un garçon (par définition grossier, vilain et paresseux), vous aviez -3 d'office à n'importe quel test mais si vous étiez une fille (par définition polie, jolie et travailleuse) +3.
Etant donné qu'aucun élève de la 709 ne s'avérait être hermaphrodite, chacun partait soit avec un bonus, soit avec un malus; et ça ne s'arrêtait pas là. En effet, si vous disiez ce que vous pensiez et pas ce que l'on attendait de vous, elle vous prenait à la rigolade et si vous persistiez, vous faisait passer pour la risée de la classe. C'est ainsi qu'Angelos Gerassimopoulos était le grand incompris du cours : lorsque La Mush posait une question, il essayait de s'exprimer tant bien que mal et de faire partager ses idées richissimes, ce qui était d'autant plus difficile qu'il était immigré de première souche (arrivé en France dans un radeau, trouvé médusé sur les côtes bretonnes) et maîtrisait mal la langue. Pour couronner le tout, Clément Cosso son voisin de table ne ratait pas une occasion de "l'enfoncer dans son caca", comme il avait coutume de dire.
N'oublions pas Antoine qui ponctuait le cours de remarques constructives et implacablement misogynes, ce qui n'était franchement pas très à propos dans cet ultime forteresse de la Femme Toute Puissante. Ainsi deux clans se formèrent et une guerre fit rage entre les trop-pro-femmes et les normaux, guerre que Miss Chiut se gardait bien d'interrompre, voire même qu'elle envenimait, puisque c'était à vrai dire sa seule distraction...

Chapitre 3 : le cours de sport

Enfin, la récréation arriva et déclencha une sorte de liesse populaire dans l'établissement : tout le monde accourut dans l'agora d'où un brouhaha s'éleva peu à peu. La récré était la seule distraction pour la plupart des élèves du lycée sud médoc étant donné que ce dernier était littéralement entouré de bois, de paturages et d'autoroutes. Hormis fumer allongé dans l'herbe, il n'y avait rien à faire... Puis la cloche se fit entendre, même si c'était plus une musique psychédélique sortie tout droit de l'enfer qu'un "driiiiiing" bien aigu; et les 709 allèrent en sport.
Le gymnase était contigu aux cuisines du lycée si bien que lorsque vous couriez dehors dans le froid mordant de l'hiver, les délicieuses odeurs des mets qui vous attendaient vous ouvraient l'appétit. Mais cessons de digresser et passons aux choses sérieuses : les "cours" de sport, si l'on pouvait appeler ça des cours. Pas moins de 3 classes, c'est à dire 120 élèves, avaient cours en même temps et comme les vestiaires des garçons étaient trop petits (et oui il n'y a que des mecs en SI !), certains se changaient dans les douches voire même dehors.
A ceci, il faut ajouter le fait que le professeur d'éducation physique, M.P, était un vieux briscard qui enseignait depuis plus de 60 ans la même chose à des adolescents qui n'en avaient cure. Il est donc facilement compréhensible qu'au bout d'un certain temps il ait abandonné l'idée même d'encadrer ses élèves. Il les laissait simplement vagabonder ça et là avec un ballon de foot sans leur imposer une quelconque règle et se contentait de siffler pour faire semblant d'agir à bon escient. Pas besoin de dire que les filles détestaient purement ses cours, et ceci d'autant plus qu'elles étaient avec les SI's.
Ah là là, les SI's...Pour les définir simplement, on pourrait dire qu'un SI est un individu de type mâle dont la production d'hormones à atteint son paroxysme et donc qui veut prouver sa force physique aux femmelles dans l'optique de les impressionner. C'était donc une effusion de tirs surpuissants au handball, de smashs dévastateurs au badmninton et de marathons au 3 fois 500 mètres à tous les cours; exploits jalonnés de remarques machistes au possible et de blagues plus grasses les unes que les autres. Mais bon, ce n'étaient que deux heures à supporter par semaine...

Chapitre 4 : le repas

Après le sport venait le repas, véritable bataille du début à la fin de la pause. En effet, il fallait tout d'abord parvenir à atteindre le self en franchissant l'obstacle divin : l'Escalier des Surveillants. A la base le principe était simple et légitime puisqu'il permettait une certaine régulation des flux estudiantins, mais l'application n'en fut pas moins désastreuse...
Imaginez une foule nombreuse de lycéens affamés, attroupés devant deux escaliers dont la largeur n'excédait pas 1 mètre, ainsi qu'un surveillant à l'entrée de chacun faisant passer qui il voulait, quand il voulait. Par conséquent, aux heures de pointe, donc tout le temps, de réels courants humains parcouraient la masse compacte de sud médocains et portaient certains ou déportaient d'autres. S'ajoutaient aussi des "grugeurs" qui essayaient de s'infiltrer un peu partout et en général, les surveillants finissaient par avoir la bonne idée d'arrêter tout passage jusqu'à ce que le calme soit revenu, c'est à dire jamais.
Une fois parvenu à l'entrée du self, le but du jeu était de voler le plus de nourriture possible sans que les Femmes de le Cuisine vous voient; c'est ainsi que certains empilaient jusqu'à 5 desserts sur leur plateau, que d'autres les dissimulaient dans leurs poches ou bien les chipaient tout court et repartaient en courant.
Mais ce n'était qu'une bagatelle comparé à la Chasse aux Pichets qui avait lieu à chaque instant dans la salle à manger. Si un pichet était laissé seul à une table, un meute de lycéens alertes se jetait dessus instantément et se battait jusqu'à ce que mort s'ensuive. C'était une denrée si rare dans le self qu'un marché noir avait pris son essor, le summum étant d'avoir un pichet par personne à table, ce qui provoquait bien sûr la haine des tables environnantes assoifées...

je publie désormais la suite ayant réactivé mon compte
je sais que lagasse cherche à s'approprier des oeuvres qui ne sont pas siennes...laule

Chapitre 5 : le cours de SVT

S'il était un cours où il fallait être à l'heure, c'était bien celui là; on pourrait même aller jusqu'à dire qu'être à l'heure c'était avoir un bon quart d'heure d'avance pour l'horloge de notre cher professeur Monsieur M. Ce dernier avait réussi la prouesse de n'avoir aucun retardataire pendant ses cours; pour ce faire, il fermait tout simplement la porte à clef dès que la sonnerie retentissait. Il était donc fréquent que des élèves soient enfermés non dedans mais en dehors de la salle de cours, gémissant et priant pour pouvoir rentrer...
Au bout de quelques semaines, tout le monde fut à l'heure et bip profiter pleinement des leçons dispensées par Le Maître des Conférences. Elles étaient toutes similaires : des polycopiés truffés de trous que l'on devait compléter au fur et à mesure, ce qui commandait l'attention des élèves car si ils n'écoutaient pas, leur cours ne voulait strictement rien dire. Ainsi il fallait rajouter des "il ne faut pas pousser mémé" pour compléter la leçon sur les cailloux shisto-terreux et basaltés, et c'est ce qui faisait la différence entre les médiocre et les bons.

Chapitre 6 : le cours d'histoire

S'il est un cours dont tous se souviendront c'est bien celui d'histoire... En effet à peine étiez vous entrés dans la salle que la professeur P commençait à débiter un flot de paroles énorme où se mélangeaint parties de cours, histoires personnelles, remarques aux élèves et blagues. Il fallait donc trier cet amas d'informations pour compléter son cours disparate puisque De Gaulle et son référundum pouvaient cotoyer la description du petit caniche de M P aussi bien qu'un sermont sur la futilité de Matthieu Guilloué.
Cependant, face à ce cours magistral, les élèves non habitués eurent l'étrange réaction de s'amasser au fond de la classe.Il était donc tout à fait normal de voir des rangées de 10 tables derrière et d'une seule devant, ce qui ne choquait pas le moins du monde la professeur qui partait toujours dans son trip dès le dédut de l'heure. La seule chose qui pouvait la faire s'interrompre était les chamailleries de Vincent, Guillaume, Alex et Laura qu'elle qualifiait d'enfantines. Quant à Matthieu et Thibault ils étaient ses boucs émissaires et elle les accusait toujours de répandre le vice dans la classe, épaulés par Lucas bien sûr.
Sans vouloir les défendre, ils ne faisaient que lancer des avions en papier à travers la classe ainsi que des cartouches d'encre et de la colle sur ceux qu'ils considéraient être des bizuts...

Chapitre 7 : le cours d'espagnol

"Bonchour les sanfants, cha va byin?" était la phrase à laquelle tous les élèves de madame B avaient droit au début de chaque heure d'espagnol. Elle avait un petit accent craquant et parfaitement incompréhensible, ce qui ajoutait à son charme aztèque. "Alours auchourdhui nous sallons fairrrrre un commintaire de techte sour les maquiladoras de la bip madre, cha vous va?". Elle essayait de faire vivre son cours, mais comme il se déroulait après le repas, les élèves étaient tous sur la digestion et leur entendement fonctionnait au ralenti.
Ainsi personne ne répondait aux questions ni ne récitait sa leçon et Mlle B s'impatientait, envoyant toujours les Cléments Cosso et G. au tableau pour copier la leçon du jour. Petit à petit une espèce de langueur s'emparait des 709 qui n'avaient d'autre distraction que le match de collage de cartouches au plafond ayant lieu entre Jeff, Gui et Seb. Les éclats de rire fréquents provoqués par les ratées peinaient à éveiller les soupçons de la professeur qui de par sa petite taille ne voyait pas au plafond, cachée qu'elle était par son bureau.
A noter qu'il y avait aussi un espace discussion-commérage-débats organisé par Laetitia Domenc, Julien Aubry et Katell Bruzac qui battait son plein et trouvait toujours plus de nouveaux adhérents; ainsi qu'un club de chi-fou-mi incroyablement actif pendant les devoirs sur table.

Alala, 2 ans après, ça me fait toujours autant marrer. Surtout celui sur Mme B. Prof d'espagnol...
Merci Angelos!